Parutions
Cette page rassemble les articles, interviews et vidéos consacrés à Yann Masseyeff depuis plus d’une décennie.
Du musée Gertrude-Schoen aux installations monumentales place Vendôme, ces parutions retracent le parcours d’un artiste céramiste dont les sculptures en grès explorent la matière, le geste et le temps.
Chaque lien témoigne d’une étape de ce cheminement entre art contemporain et mémoire universelle.
→ DOSSIER DE PRESSE

Sélection d'articles et vidéos
Presse écrite
2024
Côté Maison — Un appartement haussmannien pensé comme le prolongement d'une galerie
Collaboration avec un décorateur parisien, où l’art dialogue avec l’espace.
2023
AD Magazine — Parcours AD des décorateurs 2023 : les plus belles pièces
Une sélection de créations exposées aux côtés de designers internationaux.
AD Magazine — Un loft lumineux sous les toits du Marais
Sculptures de Yann Masseyeff intégrées dans un projet de décoration parisien.
Nooor Studio — Cardinal Mercier, résidence familiale à Paris
Présence d’œuvres contemporaines dans un cadre architectural d’exception.
2022
Icon-Icon — Interview : Yann Masseyeff, le sculpteur céramiste investit la place Vendôme
Une rencontre autour de l’installation monumentale Ligne de Vie.
AD Magazine — Un appartement signé Humbert & Poyet avec vue sur la tour Eiffel
Pièces en grès exposées dans une résidence d’architectes.
AD Magazine — Petit espace : 45 m² comme une suite avec terrasse Rive gauche
Sélection d’œuvres intégrées à un projet de design intérieur.
Contemporains Mag — Yann Masseyeff investit la place Vendôme avec sa “Ligne de Vie”
Une œuvre monumentale sur le passage du temps et l’identité.
2018
2017
2011
Vidéos
Starck.fr — 9 Confidentiel, un boudoir éclectique et poétique au cœur du Marais
Collaboration artistique pour un hôtel imaginé par Philippe Starck.
Adscite Art — Rencontre avec l’artiste Yann Masseyeff
Entretien autour du salon Maison & Objet, où l’artiste exposait pour la première fois.
Archistorm — Création Senses – Hôtel Six Senses
Collaboration artistique pour un hôtel d’exception signé AW².
La Dépêche du Midi — Laroque-Timbaut. Yann Masseyeff, sculpteur céramiste
Portrait de l’artiste à ses débuts.
Sud Ouest — Une nouvelle forme d’art au musée Gertrude-Schoen
Première exposition publique.
YouTube
Exhibition at Gildo Pastor Center, Monaco — Interview vidéo avec Monaco Info.
Contemporary Art Collection, Carcassonne (YouTube) — Présentation d’une collection d’art où figure le travail de Yann Masseyeff.

Extrait du dossier de presse
Ce texte présente la démarche et la philosophie de l’artiste :
Né à Dakar en 1968 d’une mère vietnamienne et d’un père russe, Yann Masseyeff a toujours vécu dans la diversité. Cette pluralité culturelle se retrouve dans ses œuvres : des sculptures en grès, puissantes et instinctives, qui interrogent la place de l’individu dans la société.
Installé aujourd’hui dans son atelier de Saint-Amadou, dans le sud-ouest de la France, il façonne la matière à la main ou à l’aide d’un simple bâton de bois :
« Une forme en amène une autre, jusqu’à ce que la sculpture me dise : c’est bon, n’en rajoute pas. »
DÉMARCHE
Après un premier parcours nourri de rencontres avec le monde de l’art et du dessin, Yann Masseyeff s’est tourné vers la terre pour en explorer la dimension spirituelle et universelle.
Modeler la terre, pour lui, n’est pas un geste technique mais un acte vital. Il travaille la matière brute comme on dialogue avec soi-même : sans dessin préalable, sans intention de contrôle. Chaque œuvre naît d’un mouvement premier, d’une pulsation intérieure. Le geste précède la pensée.
Cette approche intuitive, presque méditative, reconnecte l’artiste à une mémoire universelle. Les formes qui émergent semblent venir d’un ailleurs archaïque, d’un langage commun à l’humanité, inscrit depuis des millénaires dans les gestes.
Ses diptyques Noir et Blanc condensent cette réflexion. Chaque sculpture y affirme son identité, sa force, son individualité. Vue seule, elle existe pleinement. Vue au milieu des autres, elle s’efface dans la masse — et c’est alors l’énergie du nombre qui surgit. Les ombres, les reflets et les contrastes s’entrelacent comme les destins humains, oscillant entre lumière et obscurité.
Le noir fait ressortir le blanc, et inversement : la différence attire le regard, questionne la hiérarchie des valeurs. La pièce isolée devient tour à tour élite ou exclue, révélant la fragilité des équilibres sociaux.
En s’approchant, on perçoit l’individualité ; en s’éloignant, l’harmonie. Entre les deux, un vide. Ce vide n’est pas absence mais respiration, silence, promesse. Il symbolise l’inconnu, le futur, la place encore à prendre.
Chaque diptyque porte le même titre, Noir et Blanc, mais dans une langue différente — comme un signe d’universalité.
La terre, matière d’origine et de création, relie tout : le contact direct entre la main et la matière, sans outil, sans filtre, rétablit un lien essentiel avec ce qui nous fonde.
« Mes sculptures ne cherchent pas à représenter le monde, elles le contiennent. Elles parlent de nous, de notre manière de nous percevoir, de ce que nous pourrions devenir. »














